Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)

RESUME EXECUTIF

Une épidémie de la maladie à coronavirus (COVID 19) causée par le nouveau coronavirus 2019 (SRAS-CoV-2) se propage rapidement dans le monde depuis décembre 2019, suite au diagnostic des premiers cas à Wuhan, dans la province de Hubei, en Chine. Depuis le début du mois de mars 2020, le nombre de cas en dehors de la Chine a été multiplié par treize et le nombre de pays touchés a triplé. Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré une pandémie mondiale car le coronavirus se propage rapidement dans le monde.

A la date du 14 juin 2021, 175 541 600 cas confirmés de COVID-19, dont 3 798 361 décès, ont été signalés à l’OMS à travers le monde. Sur le plan de la vaccination, au 10 juin 2 156 550 767 doses de vaccin ont été administrées selon l’OMS Cliquez ici pour y accéder

La Guinée a déjà signalé des cas de covid-19 mais une explosion de l’épidémie de covid-19 dans le pays pourrait excéder les capacités déjà mises à rude épreuve du système de santé et être désastreuse sans assistance urgente. Alors que le premier cas de covid-19 en Guinée a été signalé le 12 mars, le nombre de cas confirmés a rapidement atteint, d’après le SITREP de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSS), au 14 juin 2021, vingt-trois mille trois cent quatre-vingt-dix-huit (23 398) cas confirmés, vingt-un mille quatre cent quatre-vingt-huit (21 488) guérisons et cent soixante-sept ( 167) décès hospitaliers de COVID-19.

Initialement et principalement confinés à la capitale, Conakry, les cas ont depuis été signalés dans 31 des 33 préfectures du pays. Le niveau de préparation de la Guinée pour répondre à l’épidémie de covid-19 a été qualifié de modéré.

Capitalisant sur son expérience antérieure de l’épidémie d’Ebola, le gouvernement a rapidement élaboré un premier Plan national de préparation et de riposte contre l’épidémie de coronavirus Covid-19 2020 (PNPR) conformément au Règlement sanitaire international (RSI) au début du mois de février 2020 et dont le coût s’est élevé à 48 millions de dollars.

Par la suite, une deuxième version du PNPR a été élaborée à la mi-mars 2020, comprenant le plan d’urgence contre la pandémie de covid-19 ainsi qu’un volet de renforcement du système de santé pour un montant de près de 160 millions de dollars.

Début avril 2020, pour faire face à l’impact socio-économique global de la pandémie, le gouvernement a validé son plan de réponse sociale et économique à travers les actions suivantes :


 Coordination, planification et suivi au niveau du pays : Le pays a activé à un stade précoce les mécanismes nationaux de gestion des urgences de santé publique qui consistent en : (i) un comité interministériel présidé par le Premier ministre et composé de presque tous les ministères, (ii) le comité stratégique interministériel, et (iii) l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANS) existante, présidée par son directeur général et comprenant les sous-comités techniques généraux ainsi que les partenaires du secteur de la santé.


 Surveillance, équipes d’intervention rapide, enquêtes sur les cas et points d’entrée Au début de l’épidémie, le gouvernement a activé les anciennes équipes de réaction rapide au niveau des régions et des districts. Ainsi, il existe des Equipes Régionale d’Alerte et de Réponse aux Epidémies (ERARE) dans chacune des huit régions administratives et des Equipes Préfectorales d’Alerte et de Réponse aux Epidémies (EPARE)dans chacun des 38districts sanitaires.

La surveillance du Covid-19 a commencé par le dépistage aux frontières, notamment à l’aéroport de Conakry, au port de Conakry et aux ports miniers de Boké et Boffa. Elle a été étendue à l’ensemble des frontières terrestres le 21 mars, compte tenu du nombre croissant de cas dans les 6 pays voisins, dont certains comptaient plus de 500 cas au 14 avril.

Des mesures de quarantaines furent mises en œuvre pour tous les voyageurs qui rentrent au pays par des voies aériennes. En outre, le gouvernement a également fermé ses frontières aériennes et maritimes le 21 mars pour contenir la propagation de la covid-19 dans le pays. Cependant, il convient de mentionner que malgré la fermeture des frontières avec tous ces pays, des déplacements par voie terrestre ont été signalés. En outre, les couloirs humanitaires sont toujours autorisés en Guinée.

Pour aider la Guinée à prévenir l’épidémie et à y répondre, elle a besoin d’un budget supplémentaire pour renforcer les activités de préparation et mettre en place une capacité de réponse à l’épidémie à travers une campagne de vaccination et de prise en charge des nouveaux cas confirmés dans le pays.

Ce projet est préparé dans le cadre global de la réponse COVID-19 de la Banque mondiale, financée par le Fast Track COVID-19 Facility (FCTF).

L’objectif général de ce projet est de prévenir, détecter et répondre à la menace posée par la maladie à Corona virus 2019 et renforcer les systèmes nationaux de préparation à la santé publique en Guinée.

Pour plus de détails, veuillez télécharger ici le document du Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (CGES)

GUI-UGP-P174032-CADRE-DE-GESTION-ENVIRONNEMENTALE-ET-SOCIALE.pdf

Contact

Coronthie (derrière la clinique Bernard KOUCHNER). Commune de Kaloum.
Conakry.  République de Guinée
(+224) 621 85 99 12  Email: drgrovogui@gmail.com

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